Présentation de Nathalie Tamarindo
Aujourd’hui nous rencontrons Nathalie Tamarindo, une entrepreneuse passionnée par la pédagogie et l’accompagnement individuel, fondatrice de Body Bloom. Elle nous parlera de l’importance de la confiance en soi, de la résilience face à l’adversité et du rapport privilégié qu’elle a pu avoir avec son photographe, Alon Assouline lors d’une passionnante séance photo.
Interview de Nathalie Tamarindo
Nathalie, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et personnel et de la manière dont vous en êtes arrivée à créer Body Bloom ?
Formée au théâtre et à la danse, sportive de nature, modèle pour la photo ou la sculpture à mes passe temps, mon parcours professionnel est jalonné par l’enseignement de la danse et l’encadrement individuel pour la remise en forme.
Au cours des années, j’ai été sollicitée par différentes missions, allant de la mise en place au management d’infrastructures dans l’univers de la “beauty et Healthy Life », de la création de mon propre Club de Gym, de collaborations étroites avec des centres de rééducation kinésithérapeute à des actions bénévoles en service oncologie.
Ces différentes expériences m’ont appris à comprendre les bienfaits du sport et de la posture sur la santé, la psychologie et surtout l’impact du mental sur l’évolution du physique.
Je suis passionnée par notre architecture corporelle et plus précisément du corps dans son mouvement.
Je suis aussi une esthète et il me plait d’optimiser le plein potentiel de l’allure d’une personne : j’aime permettre aux femmes de s’approprier de leur féminité, aux hommes de puiser leur force dans la maitrise de leurs mouvements.
Body Bloom est né du mixe de toutes ces expériences réunies, une entreprise de coaching pour les particuliers et pour les entreprises.
Récemment labellisée, mon entreprise est devenue un organisme de formation dont un des volets a pour objectif d’apprendre les gestes et les postures à adopter quotidiennement aux salariés afin de préserver et d’optimiser leur santé sur leur lieu de travail.
Vous avez traversé deux cancers et vous vous êtes servie de cette expérience pour enrichir votre pédagogie. Comment cette expérience personnelle a-t-elle influencé votre travail et votre vie en général ?
Cette expérience personnelle m’a permis de connaître et de développer ma force.
C’est un travail important, surtout en ce qui concerne mon activité physique, sportive et pédagogique.
Ce travail est une expérience très enrichissante et m’a appris à faire face aux épreuves d’une manière incroyable.
Beaucoup m’interroge sur mon secret pour être aussi solaire et enthousiaste après deux cancers et leurs traitements dévastateurs … LE MOUVEMENT !
Le mouvement physique et son allié le mental oscillent perpétuellement comme des vagues selon la météo psychologique : il y a des hauts qui succèdent à des bas, et de l’optimisme qui suit les petites déprimes. Mais… un mouvement bien ciblé et régulier génère une force positive. S’accrocher aux creux de la vague, de manière adéquate pour les surmonter, est une compétence qui s’acquiert avec un bon entraînement !
C’est à partir de ma force personnelle, générée par le mouvement, que j’ai conçu un programme spécifique dans la Méthode BODY BLOOM pour les « CANCER SURVIVOR ». Je veux pouvoir accompagner un plus grand nombre dans l’après-traitement. On se sent souvent seul, même si l’entourage est présent. Il faut donc apprendre à se ré-approprier de son corps, le ré-éduquer, l’entrainer, l’aimer. Découvrir son nouveau Moi est salutaire afin de transformer une épreuve en une force positive, de trouver un nouveau couloir à emprunter dans lequel tout doit devenir possible.
Body Bloom est axé sur l’amélioration des conditions de travail des personnes touchées par le cancer. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette démarche et les défis que rencontrent les personnes atteintes de cancer sur leur lieu de travail ?
Dans le cas du cancer ou d’autres maladies, Body Bloom met l’accent sur la musculature, la souplesse, les étirements, l’élégance du mouvement et d’autres activités corporelles pour développer la force mentale, l’estime de soi créant ainsi une sorte d’armure pour surmonter ce que l’on croyait insurmontable. Une combinaison du physique et du mental qui s’unissent pour créer une force énergisante, supérieure à la force destructrice.
Selon une statistique de l’association française Cancer@work, 50% des gens ont peur de dire à l’employeur qu’ils sont atteints d’un cancer.
Arthur Sadoun, PDG de Publicis avait brillamment exposé les problématiques de la maladie lors du congrès de Davos en avril dernier.
« Quand on mène un combat pour sa vie, on ne devrait jamais avoir à s’inquiéter pour son travail ».
Sa grande campagne de communication a rallié de nombreuses entreprises sur le sujet dont Walmart, Toyota, l’Oréal ,… afin de trouver des solutions dans l’organisation entrepreneuriale.
Étant donné les chiffres croissants du cancer, je pense que ce genre d’organisations va se multiplier, que le cancer va être dé-diabolisé et que les salariés seront tranquillisés pour leur devenir professionnel en tant que malade.
Body Bloom propose des accompagnements individualisés en étroite collaboration avec les médecins référents et permet certaines prises en charges financières par les organismes collecteurs, ou avec les comités d’entreprise.
Parlons de la séance photo avec Alon Assouline. Comment avez-vous rencontré Alon et qu’est ce qui vous a poussé à travailler avec lui ?
En regardant les photos d’Alon, on peut facilement imaginer un film en mouvement, on voit le corps immobile et on ne peut qu’imaginer la prochaine photo, le prochain mouvement. En tant que spécialiste du mouvement et de l’expression corporelle, j’ai tout de suite aimé ses photos lorsque nous nous sommes rencontrés il y a deux ans.
Lors de ce 1er shooting je lui avais fait une demande très précise : je souhaitais une série de photos très « corporate ». Il a répondu de façon très professionnelle à ma requête mais m’a demandé de lui faire confiance une heure supplémentaire sur le temps prévu. J’ai accepté. Je dois vous confier que j’ai pleuré lorsqu’il m’a présenté les photos.
Il avait su percer à jour mes entrailles, mon histoire. J’étais une femme sublimée avec son histoire personnelle. Je vivais une sorte de renaissance.
La série de photos est encadrée dans mon dressing, il n’y a pas un jour où je ne regarde pas ses clichés qui ont immortalisé de façon si puissante ce moment de ma vie.
C’est un grand artiste, un amoureux de son travail, de son art qu’il pratique avec passion : travailler avec Alon pour une femme, c’est le top : on se sent sublimée, aimée, adorée, vénérée et…. immortalisée.
Chaque image est une œuvre d’art.
La confiance en soi est un élément essentiel lors d’une séance photo, surtout lorsque l’on partage une histoire personnelle comme la vôtre. Comment avez-vous réussi à créer ce rapport de confiance avec Alon Assouline ?
Alon sait faire oublier les complexes qui peuvent être obsédants pour mettre en lumière la plus belle part de ce qu’il voit.
Comme je l’ai dit précédemment, il aime ses modèles au point de faire de nous des déesses décomplexées. Nous devenons des stars devant son objectif et il nous y encourage. J’adore ça !
Une séance photo avec Alon est un plaisir absolu, mieux qu’une année de thérapie : on arrive timide et on repart star
Quelle était l’ambiance sur le plateau lors de la séance photo ? Quels ont été les moments forts et comment vous êtes-vous préparée pour ces clichés intimes et émouvants ?
Les premiers moments sont très pratiques, il décrit ses attentes, donne des ordres au coiffeur, au maquilleur, règle les lumières, vérifie le dressing… il est très concentré et exigeant. Puis le shooting commence et c’est une vague d’encouragements, de compliments, d’indications pour faire le meilleur mouvement dans la lumière.
Son enthousiasme est communicatif et nous entrons dans la danse, nous bougeons, nous créons un mouvement photographique, un résultat et ce qui, avec le talent d’Alon, deviendra une œuvre d’art. Il est très professionnel mais aussi très instinctif, il sent le bon moment et le communique, et ensemble nous créons. La confiance devient une danse entre lui et son sujet.
Alon a mentionné que vous avez pris du plaisir lors de la séance photo. Pouvez-vous nous dire comment cela a impacté les résultats finaux et pourquoi il est important de se sentir bien lors d’une séance photo ?
Il sait nous sublimer et nous complimenter, on entre dans une sorte d’Eden d’estime. C’est très excitant d’être photographié par Alon, on sent son plaisir à chaque instant. Le plaisir d’un grand professionnel est grisant, n’est-ce pas ? Et ce plaisir est communicatif, un peu comme une relation intime, en somme. Une véritable invitation à se laisser aller, pour un résultat au top.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans une séance photo personnelle, en termes de confiance en soi et de collaboration avec le photographe ?
J’ai déjà reçu de nombreuses demandes de femmes, des hôtesses, des mannequins, des femmes au foyer ou professions libérales qui me sollicitent pour des conseils de féminité par le mouvement, l’expression corporelle et la PNL.
Je vous tiendrai au courant mais j’aimerais bien ouvrir un studio à Monaco sur la féminité et le mouvement.
Collaborer avec Alon serait le Graal dans cette ambition …. Car ses shooting sont un MUST pour gagner un maximum de confiance en soi !
En attendant toutes mes formations se trouvent sur mon site www.nathalietamarindo.com
Remerciements à Nathalie Tamarindo, ainsi qu’au photographe Alon Assouline
Nous tenons à remercier Nathalie Tamarindo pour sa disponibilité, sa sincérité et sa gentillesse. Merci à Alon Assouline, pour ses magnifiques clichés.
Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous incitons à suivre leurs actualités sur leurs réseaux sociaux respectifs :
Vous avez aimé notre article consacré à Nathalie Tamarindo ? Découvrez nos autres articles et interviews !